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Assimil : la méthode Assimil

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Assimil - Couvertures de méthodes Assimil en illustration

Assimil publie plusieurs livres pour apprendre les langues, le plus connu est la méthode Assimil qui correspond à la collection Sans peine. L’anglais sans peine pour Assimil anglais, L’espagnol sans peine pour Assimil espagnol, L’allemand sans peine pour Assimil allemand et ainsi de suite. Il s’agit de méthodes de langues très faciles à trouver en librairie mais sont-elles efficaces?

Je commence à bien connaître la méthode ASSIMIL pour m’en être servi sur plusieurs langues. Je suis toujours en train d’apprendre de nouvelles langues et de réfléchir à la meilleure manière de faire cela et j’ai essayé à peu près toutes les méthodes de langues du marché depuis que je voyage. Mon but est de prendre ce qui fonctionne et de me débarrasser de ce qui ne fonctionne pas.  Alors voici les bons et les mauvais côtés de la méthode Assimil… je ferai certainement le même genre d’article critique et constructif sur d’autres méthodes de langue.

Assimil : les mauvais côté de la méthode

La fausse promesse qui fait de la peine

Commençons par les côtés négatifs pour savoir où on met les pieds et minimiser leurs effets. Cela commence mal… La méthode Assimil s’appelle la collection « Sans peine » et c’est bien là que le problème commence! Il y a beaucoup de peine et d’effort au programme, ce n’est pas facile! J’aime les langues mais le nom de cette méthode est totalement trompeur. Je me suis accroché au Hongrois sans peine parce que je me suis accroché au hongrois tout court mais si je n’avais eu que la méthode seule pour apprendre et n’avait pas été aussi déterminé, je n’aurais jamais atteint mes objectifs dans cette langue.

Je veux vous montrer à quoi cela ressemble de démarrer une langue avec Assimil.

Lorsqu’on ouvre la méthode Assimil, on a une page à gauche avec un dialogue dans la langue étudiée et la traduction en français du dialogue sur la page de droite. Chaque leçon se compose de trois partie. D’abord, le dialogue dont je viens de parler avec quelques notes pour aider à comprendre; puis, quelques phrases isolées qui reprennent le vocabulaire ou les types de phrase du dialogue; puis, enfin, quelques phrases à trous qui ne servent à rien.

Lorsque l’on attaque la première leçon et donc le premier dialogue… Le problème s’impose : même avec la traduction à droite, on ne comprend pas tout… Tout simplement parce que, sur une langue un tant soi peu compliquée, quel mot ou idée correspond à quel autre dans la traduction n’a rien d’évident. Par exemple, si vous n’avez jamais fait de Hongroie de votre vie et que la méthode Assimil vous donne la phrase « Jó napot kívánok » et sa traduction « Bonjour (bonjour je souhaite) » le fait que « jó » correspond à bon/bonne, « napot » à jour/journée et « kívánok » au verbe souhaiter (je sohaite ») n’a rien d’évident. Il faut passer son temps dans le lexique pour faire le lien. Certes, sur des mots courants on prend vite le pli mais sur des mots compliqués, surtout lorsqu’un unique mot hongrois corespond à un groupe de mots dans la traduction française… Eh bien, on avance très lentement et très laborieusement.  Le seul moyen de savoir quel mot correspond à quel autre est de passer son temps à sauter de la leçon au lexique situé à la fin du livre. C’est fastidieux et tous les mots ne sont pas dans le lexique. Cela ne signifie pas qu’Assimil est une mauvaise méthode (je parlerai de ses bons côtés dans un instant) mais que son titre est trompeur, ça c’est certain.

La phonétique négligée

J’ai acheté la méthode fin Août 2010 avec pour but de pouvoir avoir des discussions en hongrois lors de vacances à venir prévues en Novembre 2010. J’avais donc 2 mois et demi devant moi pour acquérir des bases. Arrivé le mois de novembre, je connaissais quelques mots et était heureux de les utiliser… Problème de taille : personne ne me comprenait! Ma prononciation était fausse, à côté de la plaque. Assimil vient avec des fichiers audio (CD ou MP3) mais des fichiers audio seuls ne suffisent pas à reconnaître de nouveaux sons. Notre cerveau essaye de rapprocher les sons étrangers des sons qu’il connaît dans sa langue natale… Sans attirer l’attention sur ces différences, à moins d’avoir un don inné pour les langues, ce que je ne prétends pas avoir (mais qui ne m’empêche pas de vadrouiller aux 4 coins du monde dans diverses langues), il est impossible d’assimiler ces nouveaux sons. Bref, ce manque d’explications sur la phonétique aura un coût pour l’élève.

Quelle que soit la langue que vous apprenez, il est certain qu’elle contiendra des sons qui n’existent pas en français ou dans les autres langues que vous parlez. Pour l’exemple du hongrois, il existe 5 voyelles qui n’existent ni en français, ni en anglais et 4 consonnes dans le même cas. Il y a notamment 3 sons qui se ressemblent entre eux et ressemblent tous beaucoup à un « i » français pour un francophone mais qui sont tous différents et, cela, la méthode Assimil n’aide pas à l’assimiler. La méthode présente rapidement l’alphabet au début du livre mais sans expliquer comment reconnaître ou reproduire les sons typiques de la langue (et sans utiliser l’Alphabet Phonétique International non plus).

Concrètement, je me suis retrouvé après 2 mois et demi d’efforts journaliers à ne pas pouvoir utiliser les quelques mots/phrases/idées que je connaissais, faute d’avoir négligé la phonétique, parce que la méthode Assimil n’en parle pas.

Combien de temps?

Un autre reproche que je ferais à Assimil, mais plus nuancé, et que la temps nécessaire pour finir le livre et/ou avant de pouvoir tenir des conversation n’est pas clairement indiqué. Certes, tout le monde est différent mais cela ne doit pas empêche de fournir des indications.

La méthode Assimil est composée 84 à 108 leçons pour les livres que je possède. Travailler une leçon prend de 15 à 30 minutes la première fois qu’on la voit. L’audio de chaque leçon, lui, dure en moyenne 2min10. A plusieurs reprises dans la méthode, on vous demande de réviser ls leçons précédentes en complément de la leçon actuelle. Revoir une leçon est certes plus rapide que d’en découvrir une nouvelle mais tout cela rend les estimations en temps difficile. Il est aussi difficile d’estimer combien de mots ‘on connaît à l’issue du livre, grâce au livre. Le vocabulaire est varié mais il est impossible de savoir quel vocabulaire est le plus important en se fiant au livre seul. Bref, ça manque un peu de chiffres tout cela!

En mettant la moyenne des leçons à 90, on pourrait donc finir la méthode en 3 mois. Encore faut-il pouvoir nourrir la motivation pendant 3 mois. Ce qui m’amène à mon dernier reproche…

L’ennui!

La méthode Assimil est ennuyeuse. Passé le stade de la nouveauté et de l’excitation qui l’accompagne, s’accrocher au livre devient difficile. Les dialogues ont certes le mérite d’essayer de tous finir sur un petit trait d’esprit ou d’humour et d’être égayés de quelques illustrations comiques… (je pense par exemple à une des premières leçons d’Assimil hongrois intitulée « Une étrange famille » où la chute de la leçon est « Le mari dans la chambre.. La femme dans la cuisine… N’est-ce pas étrange? »). Cela ne suffit pas à tenir à long terme. Pour apprendre, il s’agit d’être intéressé et même -mieux!- passionné par ce que l’on fait dans la langue. Assimil ne tient pas la route à ce niveau et c’est un reproche que l’on peut faire à l’immense majorité des méthodes de langue.

J’ai beau avoir fini la méthode Assimil pour le hongrois, je suis heureux de réécouter les MP3 Assimil de temps en temps pour me rafraîchir les oreilles et parce que le hongrois me manque et est une langue qui me rappelle de bons souvenirs… Dévorer le livre ou les MP3s, comme on le fait d’un bon livre ou d’un bon film ou d’un bon album, n’est pas une envie qui me prend… Lorsque j’essaye, je finis par m’ennuyer et on n’apprend plus lorsque l’on s’ennuie.

Les qualités de la méthode Assimil

Assimil n’est donc pas une méthode parfaite mais il est à peu près inévitable, si vous aimz les langes, que vous vous en serviez un jour. J’espère que les avertissements ci-dessus vous aideront alors à en puiser le meilleur. Tout ceci étant dit, la méthode Assimil a aussi de bons côtés. Faisons-en le tour.

La variété de langues

Le plus grand mérite d’Assimil c’est de couvrir à peu toutes les langues comptent es millions de locuteurs. La plupart des éditeurs de méthodes de langues se concentrent sur les 3-4 langues les plus étudiées. Assimil a fait le choix de couvrir une maximum de langues. Chapeau bas pour eux pour cela. Cela veut dire que le jour où vous voudrez apprendre une langue un peu rare, si la méthode Assimil ne vous suffira pas, à elle seule, à l’apprendre, elle vous ACCOMPAGNERA néanmoins dans vos progrès. C’est cela l’intérêt principal que je trouve à Assimil.

Vous accompagner dans vos progrès

Assimil ne répondra peut-être pas à vos besoins en motivation ou en amusement pour apprendre. Vous trouverez régulièrement cela ennuyeux. En revanche, si vous rencontrez énormément de monde qui parle la langue ou que vous avez une AUTRE source de motivation… Vous serez heureux de jeter un oeil et de passer quelques heures par-ci par-là avec Assimil pour étudier en autonomie. Cela ne vous dispense pas d’avoir de bonnes instructions sur la phonétique et sur le fonctionnement de la langue (structure des phrases, grammaire) pour bien avancer… Mais Assimil vous fournira un large contenu sur lequel TESTER ce que vous connaissez de la langue que vous apprenez.

Mes meilleurs moments à utiliser Assimil, cela a été en réouvran le livre et en y redécouvrant des mots que je venais d’apprendre ou d’utiliser dans la journée avec des natifs. Ou bien encore, cela a été de réouvrir le livre sur de vieilles leçons et de voir la facilité dont je disposais désormais, de voir que je comprenais tout ou presque selon les leçons. C’est comme un miroir pour constater vos progrès.

La qualité enfin d’Assimil est, globalement, sa longueur. Si on utilise le livre seul, on se demandera quand n l’aura enfin fini, il semble interminable… Si on utilise Assimil en compléments d’autres ressources (méthodes complémentaires, profs, rencontres, passions dans la langue) alors, là, on est régulièrement heureux de le réouvrir et d’avancer ou réviser dedans.

Assimil et moi

Couverture méthode Assimil hongroisJ’ai utilisé Assimil pour 3 langues. Pour le hongrois, beaucoup, j’ai fini le livre, m’en ressers régulièrement et il fait partie de mes bagages sur mon tour du monde. Pour l’espagnol, un peu, pour m’y remettre après des années sans en faire. Je ne suis pas allé loin dedans parce que c’était très facile puis que mes besoins étaient atteints par la suite. Je préférais regarder la série télé Spartacus en espagnol, par exemple, plutôt que de m’ennuyer à lire Assimil. Je me suis aussi servi d’Assimil Tchèque et Néerlandais (peu) et me rappelle avoir emprunté diverses méthodes Assimil à la bibliothèque à une période où j’étais très curieux d’autres langues, sans pour autant parler quoi que ce soit d’autre que l’anglais.Couverture méthode Assimil espagnol

Pour le hongrois… Comme je l’ai évoqué ci-dessus, j’ai été très déçu de voir que mes deux mois d’étude à Paris avec Assimil n’avaient pas porté leurs fruits, lorsque je retournais en Hongrie pour la première fois… J’ai eu la chance que cela n’affecte pas ma motivation… sans pour autant, malheureusement, vraiment remettre en cause mes méthodes de travail, inappropriées à ce moment-là. Je suis parti vivre en Hongrie au mois d’avril 2011. J’avais passé les mois précédents à continuer avec la méthode Assimil et à avancer dans les leçons, sans pour autant pouvoir tenir des conversations. Par exemple, en rendant visite à une association hongroise sur Paris, je ne pouvais pas encore discuter en hongrois à ce moment-là. J’avais pourtant dû passer au moins 3 heures par semaine avec la méthode.

Arrivé en Hongrie en avril donc, j’ai totalement remis en cause mes méthodes de travail. J’ai adopté celles que l’on peut lire dans mon livre Le don des langues. Cela m’a permis d’avoir des conversations certes basiques mais des conversations tout de même après environ 2 semaines de travail. Au bout de 2 mois, je pouvais avoir des conversations de 3 heures! Certes pas sur tous les sujets mais suffisamment pour tout faire en hongrois et bien être forcé de me rendre à l’évidence que je PARLAIS (et pensais) dans la langue.

Alors, la méthode Assimil durant cette période? AVANT d’aller en Hongrie, je pense que s’il me manquait de grosses bases de phonétique hongroise, cela m’a quand même permis de m’acclimater à la langue. PENDANT mon séjour en Hongrie, cela m’a permis de faire le point sur mon niveau en ayant quelque chose de constant à quoi me confronter. C’est  ma stratégie d’apprentissage qui m’a permis de faire des progrès rapides en Hongrois. La méthode Assimil n’a été qu’un outil parmi d’autres. APRES mes mois en Hongrie, la méthode me sert à pratiquer de temps en temps pour réveiller mon hongrois. Je préfère néanmoins regarder des films doublés en hongrois et discuter avec des amis sur Facebook pour cela.

Le verdict sur Assimil

Que vaut la méthode Assimil au bout du compte?
Pour

  • La quantité de leçons… Assimil vous accompagnera pendant des mois en chemin vers votre maîtrise de la langue.
  • Le prix. A environ 65 euros avec l’audio (24 euros environ sans, mais où est l’intérêt?), c’est une perte d’argent non négligeable si vous abandonnez rapidement. En revanche, comme la méthode peut vous servir des mois ou des années, son prix est en fait tout à fait correct. Moins cher également que beaucoup d’autres méthodes.

Contre

  • Les arguments marketing bidons. Malgré son titre, s’accrocher à la méthode Assimil demande des efforts certains. Qui plus est, la méthode ne se suffit pas à elle seule (il vous faudra d’autres méthodes ou outils pour réussir dans la langue cible). La méthode n’a rien d’intuitif non plus.
  • Méthode riche en contenus mais globalement ennuyeuse.

Conclusion
La méthode Assimil reste un classique des méthodes de langue. N’écoutez pas l’argument publicitaire séduisant mais mensonger de la méthode : il y a bien de la peine au programme et ce n’est pas une méthode pour les débutants. En revanche, si vous cherchez un livre et des enregistrements qui puissent vous accompagner durant des mois ou des années, comme un outil parmi d’autres, la méthode Assimil, à un prix abordable, est faite pour vous.

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Publié le 15 juillet 2012
Cet article, Assimil : la méthode Assimil, a été écrit par Fabien Snauwaert.

Fabien Snauwaert

Actuellement sur un tour du monde pour apprendre de nouvelles langues vivantes, Fabien a embrassé la vie de nomade en travaillant sur Internet. Vous pouvez suivre ses aventures grâce à son blog Voyage au bout de la langue, où il partage récits de voyage et conseils pour apprendre à parler anglais, hongrois, espagnol ou russe.

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30 participations sur Assimil : la méthode Assimil :

  1. Assimil est une méthode que j’utilise et apprécie, mais je ne l’utiliserais jamais pour commencer à apprendre une langue très différente de ma langue natale. C’est une méthode que j’utilise quand je suis dans le pays, entourée des sons, de conversations avec les gens, là cette méthode me permet de faire des progrès rapides et sans peine.

    Pour l’apprentissage du hongrois, langue ô combien difficile (et pourtant j’ai vécu trois ans à Budapest en tant qu’enfant), j’ai eu des cours de langue classiques, mais comme je n’étais pas intéressée, je n’ai pas progressé, c’est aussi simple que ça.

    J’utilise les livres Assimil pour l’espagnol (pour garder mon niveau, étoffer mon vocabulaire, mais c’est le fait de voyager en Amérique latine et d’y travailler qui a été un déclic), pour l’Italien (mais à nouveau, c’est l’immersion dans le pays et le volontariat sur place qui donne du sens à mon apprentissage plus solitaire avec le livre), pour le néerlandais.

    Pour l’indonésien, j’utilise une méthode qui s’apparente à Assimil, avec des podcasts, mais surtout les conversations skype avec mes amis balinais. Les cinq mois passés là-bas ont été les déclencheurs de mon apprentissage.

    Quant à l’anglais, il fait partie de mon quotidien et je ne penserais pas à acheter un roman en français désormais, ni à regarder une série doublée.

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  2. Je vais m’installer en Hongrie pour quelques temps ;)

    Je travaille aussi sur le web. Tu as toi aussi compris comment s’approprier la liberté ;)
    Est-ce que tu es freelance?

    Bon, reste plus qu’à apprendre le Hongrois de zéro!

    A bientôt j’espère
    Alex

  3. Petit retour d’expériences sur l’utilisation des méthodes Assimil allemand, espagnol, italien et néerlandais.
    Etudiant l’allemand au lycée, j’étais plutôt moyen. Tombant sur « l’allemand sans peine » et la « Pratique de l’allemand » dans le grenier de mes grands-parents (sic), j’ai tout de suite été séduit par cette façon différente d’apprendre. Mes progrès au lycée ont été spectaculaires, suscitant l’interrogation de mon professeur.
    C’est donc tout naturellement que pour DEBUTER le néerlandais, puis l’espagnol et l’italien, j’ai continué avec Assimil. Les méthodes ont été le SEUL outil d’étude. Pas de films, pas de couversations en France avec des espagnols, etc…
    L’apprentissage fut facile pour moi. L’espagnol et l’italien étant des langues latines, le néerlandais quelque part entre l’allemand et l’anglais que j’ai étudié au lycée.
    Pour l’espagnol, je n’ai eu le temps d’apprendre que la moitié des leçons (une cinquantaine) avant un voyage en Espagne et au Chili. Aucune difficulté pour comprendre et me faire comprendre pour tous mes besoins basiques.
    Au Pays-bas, on me demandait si j’étais Belge, ce que je prenais pour un compliment : je ne parlais donc pas avec un accent français, preuve que j’avais pris un accent correct grâce aux enregistrements.
    L’Italie, j’y suis allé avec ma soeur, qui avait appris l’italien au lycée puis voyagé en Italie et fréquenté un italien. Un italien m’a dit que j’avais un meilleur accent qu’elle…
    J’ai néanmoins trouvé le vocabulaire de la méthode d’italien plus conçu pour les besoins de quelqu’un cherchant à étudier ou travailler en Italie que pour les besoins d’un touriste, contrairement aux autres langues citées ci-dessus. J’ai donc eu souvent recours au dictionnaire pour chercher les mots qui me manquaient…
    Ce que j’aime dans la méthode Assimil, c’est qu’elle se rapproche de la façon dont on a appris notre propre langue : Des dialoques vivants, on écoute, on saisit le sens général et on répète. La grammaire vient plus tard. Je comprends que certains soient déroutés lorsqu’ils ne peuvent pas faire la correspondance mot pour mot entre les deux langues, mais ce n’est pas véritablement un problème pour moi. Et dans certaines langues, la traduction mot pour mot n’est pas possible.
    Mais je confirme le conseil d’Assimil : on progresse en étudiant une nouvelle leçon CHAQUE jour. Au bout d’un certain temps, un déclic magique se produit. On s’en rend compte quand on écoute l’enregistrement d’une nouvelle leçon sans lire la traduction au préalable : on capte le sens général et on trouve de plus en plus souvent soi-même le sens des mots nouveaux. Puis lorsqu’on pense directement dans la langue.

    Mon seul problème : lorsque je rentre de voyage, je n’entretiens pas les langues que j’ai étudiées…

  4. Bonsoir Fabien,

    Je vous remercie de votre analyse de la méthode Assimil que je partage largement. Surtout que vous prenez comme exemple le hongrois que j’étudie avec cette méthode.
    Les points faibles de la méthode peuvent effectivement décourager. La lecture de votre analyse m’a redonné le moral! Il faut oublier le sous titre… »sans peine ».. et s’accrocher, jour après jour.

    Je voudrais surtout ajouter une qualité que vous avez passé sous silence: la méthode Assimil est souvent la SEULE méthode disponible pour certaines langues, surtout si l’on vit en province. Donc je suis heureux d’aborder le hongrois avec cette methode, même si c’est difficile. Il faut dire aussi qu’au delà d’Assimil, le hongrois n’est pas la langue la plus simple…

    Votre analyse attire les apprenants de cette langue en tous cas ! Personnellement, je passe mes vacances là-bas et compte à terme m’installer dans le pays. Quel type de job faites vous sur le net ? Je suis en train de songer à m’autonomiser aussi, car j’ai envie de partir le plus tôt possible. Donc, j’y pense et toutes les idées sont bienvenues !

    Cordialement

    Joel 10/07/2013

    • Hello Joël,
      Je suis un peu dur avec Assimil mais cela reste une des meilleures méthodes. Il s’agit d’accepter qu’elle n’est pas si simple et qu’il faut la compléter (notamment de phonétique).
      J’aimerais poster un ou deux articles sur les contenus disponibles en hongrois (musique, films) quand j’ai un peu de temps.
      Sinon je travaille sur le Net à travers mon site d’anglais, BilingueAnglais.com. Je conçois des produits, gère une newsletter et programme. Il y a beaucoup de moyens de voyager et gagner sa vie (sur le Net ou non). Au hasard : traduction, tout jobs freelance (programmation, marketing), bosser dans une auberge, les PVT et jobs traditionnellement associés avec…

  5. Bonjour,

    A mon avis tu n’as pas bien lu les indications avant de commencer la méthode.
    Parce que tu ne parles pas de la phase active qui est pourtant la base de la méthode Assimil.
    Ce qui fait que la durée d’un livre de 90 leçons est de 90+45 jours, et non 90 jours (3mois).

    • @Karine: j’ai rédigé l’article au vu de mon expérience avec Assimil Hongrois et Assimil Espagnol. Les principes de la phase active et de la phase passive y sont déjà présents. Tu as évidemment raison sur ton calcul. Sur une méthode de 90 leçons, cela signifie 45 jours en mode ‘passif’ uniquement sur les 45 premières leçons, puis 45 jours en mode ‘passif’+’actif’ (la première moitié en mode ‘actif’, la seconde en mode ‘passif’) et, enfin, 45 jours en mode ‘actif’ uniquement (la seconde moitié du livre). Honnêtement, je n’ai pas supporté de reprendre les leçons de la sorte en hongrois.

      L’article mérite une mise à jour.

      Depuis sa publication, je me suis au russe et Assimil fait partie de mon arsenal, en suivant cette fois les instructions à la lettre. Assimil Russe est beaucoup plus drôle et agréable à suivre que les autres mais traduire du français au russe lors de la seconde phase relève toujours du parcours du combattant. On ne peut tout bonnement pas espérer mémoriser une quinzaine de nouveaux de mots de vocabulaire par leçon simplement en les ayant lus une fois (ni même en réécoutant l’audio en entier régulièrement). Ce qui est dommage c’est que cela donne l’impression à un débutant en langues qu’il est mauvais (« je ne retiens rien ») alors que c’est juste que la méthode ne respecte pas le fonctionnement naturel de la mémoire. [Rechercher le principe de « courbe de l’oubli » ou de mémorisation espacée pour plus d’infos. Mémoriser une information nécessite des expositions répétées, en autres.] De manière similaire, comment espérer mémoriser un mot à rallonge quand on ne maîtrise pas encore des mots plus simples qui ont la même racine? Les principes de priorisation du vocabulaire ne sont pas respectés non plus.

      Assimil reste une méthode bien utile mais je mets en garde sur le fait qu’elle n’est ni facile, ni suffisante. En prendre conscience permet d’acheter en connaissance de cause (ça évite les découragements) et de s’en servir avec plus de résultat (en sachant par quoi la compléter).

  6. Je pense que la méthode Assimil marche beaucoup mieux lorsqu’on l’utilise pour des langues proches de sa langue maternelle. Je conçois tout à fait vos difficultés avec la méthode hongroise; par curiosité, un jour dans une librairie, j’ai ouvert la méthode dédiée au polonais et me suis retrouvée complètement désarçonnée dès la première leçon ! Là aussi, il ne s’agissait que de mémoriser les salutations d’usage.
    En revanche, je trouve qu’Assimil mérite son slogan « sans peine » lorsqu’il s’agit de langues proches du latin pour un français etc…Même si les choses se corsent un peu à l’approche de la seconde vague !
    J’ai utilisé l’Allemande au lycée et à l’université, avec quelques (vagues) connaisssances de la langue, et l’ai trouvé terriblement efficace ! J’ai aussi commencé l’Italienne récemment-excellents résultats ! Certes, les progrès demandent des efforts et du temps mais la méthode employée demeure tout à fait faisable, et même amusante.

  7. Bonjour,

    Par plaisir, j’ai décidé d’étudier de nouveau l’allemand que j’avais abandonné depuis le Baccalauréat, j’ai acheté la méthode Assimil et j’en suis contente, je viens de terminer la leçon 16 et je sens que je progresse chaque jour, je revois systématiquement le vocabulaire (150 mots pour l’instant, que je liste dans un fichier Excel) et ça me plaît.

    J’avais appris le portugais seule avec cette méthode pour un examen en Licence à l’université, j’ai eu 14/20 et la prof était très étonnée de voir que j’avais utilisé cette méthode pour atteindre un niveau plutôt correct (je parle espagnol, c’était donc plus facile pour moi).

    Attention tout de même d’avoir certaines bases de grammaire (dans sa langue maternelle).

    Au plaisir.
    Isabelle Articles récents..Unit 5My Profile

  8. Je partage partiellement votre analyse, j’ai appris plusieurs langues avec Assimil et pour le coup, vraiment sans peine de mon côté (Sauf pour la partie Thème qui était tellement painful que je l’ai souvent zappé, mais les résultats était là même sans le Thème)

    J’aimerai donc nuancer :
    – La difficulté, en fait c’est la méthode de Hongrois qui est mal écrite, je l’ai moi même commencé et elle n’a pas été aussi bien conçue que la plupart des autres méthodes. Ce n’est donc pas un reproche contre Assimil en général mais contre le Assimil Hongrois, reproche que je partage tout à fait !
    – L’ennui, j’avoue que je n’attendais pas de la méthode qu’elle me motive donc je trouve toujours ma motivation moi même (voyage, rencontres, musiques) pour me préparer avant l’apprentissage d’une langue et avoir des raisons de continuer même quand l’envie d’arrêter augmente. J’ai encore une fois noté des améliorations dans les Assimil récents, j’ai ainsi appris le Néerlandais avec leur méthode récente et les petites touches culturelles qui se sont multipliées, étaient pour moi toujours un très bon moyen de planifier mon prochain weekend ou ma prochaine découverte aux Pays Bas ! Je me forcais donc à ne pas seulement lire d’avance ces notes mais bien d’attendre qu’elles accompagnent ces leçons, encore une fois afin de me motiver.

    Sinon Bravo et bonne continuation

    • Merci pour le partage d’expérience Romen, qui enrichit ainsi cette page. J’avoue avoir été globalement assez dur – mais juste – dans mon analyse. Il y a un côté « qui aime bien châtie bien » dans l’histoire : le titre « Sans peine » des méthodes est vraiment trompeur et j’ai voulu insister dessus mais les méthodes Assimil restent un classique qui mérite le détour. Je ne regrette pas de les avoir acheté (Hongrois, Espagnol; Russe depuis).

      Le monde de l’apprentissage des langues est clairement mieux avec Assimil que sans. J’essaye ici de faire passer le message, confirmé par votre expérience, que les méthodes Assimil ne se suffisent pas à elles-mêmes. Il vaut mieux les voir comme une corde à notre arc, parmi d’autres. Cela évitera déceptions et délais.

      Bons progrès!

      • J’ai lu avec attention ton article étant moi-même (magyarophile) et passionné de langues. Un petit conseil pour qui veut apprendre le hongrois : il faut d’abord penser hongrois. Exemple ne pensez pas « j’ai un chien » mais « à moi est mon chien »! C’est une langue très logique et structurée qui mérite le détour et n’oubliez pas que si vous parlez finnois ou estonien vous ne serez pas dépaysé! Alors à vos livres!

    • Moi j’aime bien l’Assimil néerlandais qui m’accompagne toujours dans mes voyage en Hollande (même si je n’avance guère). J’arrive en tant que française à utiliser l’allemand sans trop me faire détester… Je voulais m’acheter la méthode hongroise mais j’ai un peu peur maintenant… Que me conseilleriez vous de mieux?

  9. Une de mes frustrations avec la méthode Assimil Néerlandais (je n’ai pas utilisé cette méthode pour d’autres langues) a été que tout le livre est basé sur la langue aux Pays-Bas et uniquement là. Coutumes, expressions typiques, et surtout fichier audio!

    Or, j’ai étudié cette méthode principalement pour pouvoir pratiquer le néerlandais en Flandre, Belgique. L’accent y est très différent. Je trouve ça dommage que quelques leçons ne soient pas consacrées à l’utilisation de cette langue dans d’autres pays. Beaucoup de belges francophones utilisent sûrement assimil!

  10. Bonjour Fabien,

    J’ai testé la méthode Assimil il y a deux ans pour pouvoir donner mon avis sur la question. J’ai un avis plutôt positif sur la méthode qui vraiment le mérite d’être assez complète, intensive et par trop chère.

    Je te rejoins sur le gros point négatif : difficile de maintenir la motivation ! C’est un peu vrai pour tout les méthodes, mais en particulier pour Assimil qui est assez austère.

  11. Bonjour
    Je suis également déçu de toutes les méthodes modernes pour l’étude des langues.
    Personnellement, je préfère de loin une méthode rationnelle comme cela se faisait il y a des dizaines d’années: le texte, le vocabulaire de la leçon, la grammaire et les exercices avec les corrigés. Exemple: le russe de Nina Potapova (génial).
    La méthode Assimil peut servir de complément pour s’amuser et se tester, mais serait bien plus efficace et surtout rapide si le vocabulaire des mots nouveaux étaient donné à chaque leçon, comme dans l’Assimil arabe.
    De plus quand l’ordre des mots dans la phrase n’est pas le même qu’en français, sous le texte en arabe, les mots sont traduits dans le même ordre arabe. L’Assimil turc procède de même.

    Je n’aime pas les méthodes intuitives (notre cerveau n’est plus celui d’un enfant). Mais actuellement on ne trouve quasi plus de livres de langues en Belgique (hormis Assimil). Par contre, à Paris ou à Lille il y a encore de bonnes librairies pour toutes les langues.
    Bonne étude.
    Sylvain

  12. Bonjour,
    J’ai moi-même employé cette méthode pour diverses langues, y compris trois langues apprises au lycée : anglais-espagnol-italien et d’autres que j’ai commencé à apprendre avec d’autres méthodes : allemand, russe, néerlandais, finnois (avec Teach Yourself Finnish), chinois, japonais, arabe, hébreu…et je ne pense pas en avoir laissé de côté… j’ai aussi commencé à apprendre le hongrois avec Assimil, en parallèle avec d’autres méthodes… et d’autres langues.

    Mon avis sur la méthode est :
    Elle est bonne si on veut bien faire quelques efforts… Sans peine ? Oui, mais c’est comme pour apprendre la course d’obstacles, à un moment, il faut bien courir et à un autre prendre de l’élan pour sauter l’obstacle… Le temps pour apprendre une langue? Le temps qu’il faut… Pour ma part si on me disait: vous avez deux mois pour apprendre le khmer, j’aurais du mal ! Ennuyeuse ? Hé bien, quand la méthode devient ennuyeuse, c’est pas l’heure du café ? J’ai commencé certaines méthodes sans les enregistrements (pour payer moins cher) puis me suis débrouillé pour écouter la langue autrement, ensuite j’ai pu me procurer, parfois d’occase au moins une partie des enregistrements pour certaines méthodes. Après tout, la phonétique vient en son temps. Même si on ne peut pratiquer une langue chaque jour avec quelqu’un, tant pis. On l’apprend pour soi-même. Le texte me parait un complément utile à l’apprentissage (certains ouvrages dont la Bible ont une version dans toutes les langues du monde, très utile!)…

  13. Je vais à Budapest le mois prochain, je voudrais profiter d’un congé maladie pour me plonger dans la langue hongroise et essayer d’en apprendre les rudiments histoire de ne pas entendre que du « bruit » quand j’entendrai parler le hongrois. Il y aurait-il une méthode mieux qu’Assimil?

  14. Salut Fabien!

    Je partage pour la plupart des points le même avis que toi, il est vrai que la méthode Assimil peut être difficile à suivre pour un parfait débutant.

    En ce qui concerne la prononciation, je trouve qu’ils ont fait pas mal d’efforts sur l’Assimil anglais. En effet, ils nous avertissent d’abord qu’en anglais il y a des syllabes accentuées et autres.
    En plus chaque syllabe accentuée est mise en gras, beaucoup d’autres formations oublient complètement de nous parler de ce détail sur la langue anglaise. Alors que c’est un détail très très très important !

    Je suis aussi déçu qu’on ne puisse pas atteindre le niveau B2 indiquer sur la boite, je pense qu’on peut avoir de très bonnes bases après l’avoir utilisé, mais pas un niveau B2!

    Sinon, la méthode en soi est pas mal si on a déjà des bases et si on arrive à approfondir son vocabulaire avec une autre solution.
    On peut faire pas mal de progrès avec du travail et de l’acharnement.

    Pour résumer, la méthode Assimil est bien faite si on veut progresser en anglais et qu’on a déjà certaines bases pour ne pas être surchargé d’informations.

    Amicalement,

  15. Les méthodes pour apprendre le hongrois sont peu nombreuses et peu connues. La méthode Assimil n’est pas parfaite mais elle a le mérite d’être universellement connue et de permettre d’apprendre seul. Le titre « sans peine » n’est pas à prendre au premier degré car tout apprentissage demande un effort. Il ne faut pas chercher à tout comprendre dès le début, les choses viennent progressivement. La réussite dépend de la régularité et de l’assiduité de l’étude. J’ai commencé les vingt premières leçons d’Assimil qui m’ont donné une bonne base et une bonne approche de la langue. Je me suis ensuite inscrit au cours de l’institut hongrois de Paris (92 rue Bonaparte, 75006 Paris, tél 01 43 26 06 44, instituthongrois.fr) Je recommande ces cours à tous ceux que la Hongrie et le hongrois intéressent. J’ai beaucoup progressé. J’ai également fréquenté le cercle des mardis hongrois de Paris, mais là ce n’est pas pour apprendre la langue mais pour rencontrer des Hongrois et parler de la Hongrie.

    Aujourd’hui, je vis en Hongrie et j’y suis très heureux. Je ne parle pas couramment le hongrois mais je me débrouille dans les situations simples de la vie courante et tous les Hongrois que je rencontre me félicitent pour la qualité de ma prononciation !

    Bon courage à vous tous !

  16. Bonsoir Fabien,
    J’ai lu minutieusement votre analyse sur la méthode Assimil. Dans l’ensemble, je la trouve très correcte. Je suis lycéen et pour apprendre les langues, j’ai acheté les méthodes Assimil d’Anglais et d’Allemand (vous savez sans doute que les cours d’anglais au collège et au lycée sont médiocres et la plupart des élèves ne savent toujours pas conjuguer le verbe « to be » – je ne caricature pas. Je ne parlerai pas des cours d’Allemand, c’est bien pire!). Donc j’ai bientôt fini les deux tomes B2.
    Mais, surtout dans l’Assimil Anglais, on trouve des fautes de français, soit dans la traduction. N’en avez-vous pas relevé ? Sont-ce des fautes d’inattention ou simplement des fautes de français ? Je cite : leçon 81, phrase 1 = […] avez-vous jamais travaillé […]. La phrase correcte serait […] n’avez-vous jamais travaillé […]. Et j’en passe.
    Pour finir, je voulais vous poser une question : Je ne sais pas si je dois apprendre tous les dialogues. Comment avez-vous fait ? Dans les livres, les auteurs disent simplement de lire la leçon mais non de l’apprendre. Eclairez-moi.
    Cordialement.
    François Posté le 21 août 2015

  17. Bonjour à tous,

    Je suis à plus de la moitié de « allemand sans peine » édition 1983(sans les audios). Au début, j’en étais plutôt satisfait.

    Dans la phase active, où l’on doit traduite du français vers l’allemand. je suis confronté à des difficultés au niveau du vocabulaire. C’est très difficile de retrouvé de mémoire le vocabulaire.

    J’hésite maintenant à tout recommencer et utiliser le logiciel Anki pour assimiler le vocabulaire.

    Soit je n’ai pas de mémoire ou soit j’ai mal travaillé. Mais le sentiment que j’ai c’est que l’on devient vite débordé niveau vocabulaire.

  18. Avec Assimil il faut assez souvent faire le tri parmi les leçons proposées…Par exemple pour l’arabe j’ai passé toutes les leçons en rapport avec la mosquée parce que cela m’intéressait pas et ne m’intéresse toujours pas…Je saute aussi les leçons sur les horoscopes qui sont superflues…ou certaines leçons sur des aspects de la culture comme les leçons d’indonésien portant sur la religion, etc…Quand on apprend une langue le but est de pas se laisser imbibé de culture néfaste…Le but est d’amener un plus à ces peuples…Toutes les coûtumes n’ont pas de sens, etc etc. En fait la méthode s’utilise comme quand on trie de la salade, on mange ce que l’on veut…

    • Salut fab,
      j’ai lu ton article, et j’ai commencé depuis quelques temps l’américain sans peine, pour retourner au pays de l’Oncle Sam. Les moins sont que tout de même il faut un minimum de base en grammaire car tous les temps sont mélangés, et ce, dès les premières leçons! En revanche, le plus, c’est la diction, en calquant ta voix sur celle de voix du cd, au bout de quelques jours de leçons, les résultats sont là! :)

  19. Passionné par les langues, je connais bien le fonctionnement d’assimil et d’autres editions. On arrive tous a la meme conclusion, Assimil n’est pas recommendé pour ‘commencer’ l’apprentissage d’une langue. Mais commencer l’apprentissage d’une langue n’est pas chose facile. La motivation doit etre presente ainsi que la CURIOSITE ;)
    Je m’explique. Par exemple, je suis attiré par l’espagnol. Ça fait longtemps que je pense à debuter l’apprentissage de cette langue. Qu’est ce que je fait? J’eveille ma curiosité en allant sur des sites de langues tels que babbel, je lis des bouquin sur l’Espagne, j’ecoute la radio en espagnol pour me donner une idée de cette sonorité qui m’est etrange. Viensle moment où je desire approfondir ma demarche. Alors, j’achete une méthode. Naïvement je vais à la Fnac, j’achete L’Assimil Espagnol sans peine. Et là vient les problemes que vous avez enuméré. Mais apres quelques semaines j’ai envie de me perséverer. Mais je ne sais comment faire…
    Je peux vous donner une solution simple, nette et efficace. Bien que quelques fois couteuses: debarrassez vous d’Assimil et achetez-vous une méthode en langue d’origine. Cad une edition etrangere, en espagnol ou en anglais. Verifiez bien son contenu avant de l’acheter. Mais pourquoi acheter une methode etrangère? Et bien parce que pendant que vous apprendrez, vous serez confronté a la langue, vpus rencontrerez des tournures de phrases que vous ne verriez jamais chez Assimil par exemple, et le fait de traduire petit a petit les consignes grace aux outils de traduction comme le dicctionnaire ou d’autres vous aidera beaucoup plus efficacement dans votre apprentissage. Il ne faut pas être préssé. Je ne crois pas à l’apprentissage express. Une langue est trop densément riche pour pouvoir l’apprendre en 3 mois.
    Pour l’apprentissage du portugais, j’ai acheté une petite edition universitaire portugaise, un peut couteuse mais quand on aime, on ne compte pas (Falar,ler,escrever).

  20. Mois j’ai essayé le bulgare avec Assimil. Pour etre claire à mon avis le cours est bon pour la part de dialogue et je crois que s’adresse à des plus avancé plutôt que pour débutant. Et ça à cause de gramatique expliqué très vite et presque impossible de l’assimiler d’une manière didactique. Après leçon disant vingt les dialogues dévient très difficile et l’effort demande très important. J’ai choisi de l’interompre a leçon 24 pour le simple motivation que j’ai été en train seulement de apprendre des dialogues par coeur manquer comme ça l’étude effective de la langue. Heureusement je possède de livre propres d’étude en anglais (je ne suis français ) et j’ai commencé une metode plus classique on peut dire et je laisse l’Assimil pur plus tard quand j’aurai prêt à commencé parler. Voilà pourquoi je recommande Assimil après au mois une introduction propre au grammaire et vocabulaire introductif. Merci.

  21. Pour moi Assimil n’est qu’un (excellent) support de révision ou d’acquisition (automatismes) de phrases usuelles. L’un des avantages est aussi de retrouver un outil presque équivalent et familier quelque soit la langue et mélangeant grammaire et conversation dans un format compact pour le voyage.
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